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2 mars 2020 14:24
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Le ‘Lundi pur’ est considéré comme l’un des jours fériés les plus importants en Grèce, car il marque le début d’un Carême de 40 jours, le « sarakosti » (dérivé de ‘saranta’ qui signifie ‘quarante’ en grec).
Liturgiquement cette période commence en réalité la veille, lors d’une messe spéciale où les fidèles demandent le pardon. C’est une manière d’amorcer le Carême avec une conscience pure, dans l’esprit du pardon et d’un amour chrétien renouvelé.
Cette journée vraiment spéciale est l’occasion d’honorer des traditions fortement ancrées, qu’elles soient culinaires ou culturelles.
Côté table…
Le Carême est une période pendant laquelle les orthodoxes pratiquants purifient leur corps et leur esprit afin de se préparer et d'accepter la résurrection du Christ. Dans cette perspective, la viande est proscrite, tout comme les œufs et les produits laitiers, des produits considérés comme ‘riches’. Familles et amis se réunissent, dans les tavernes ou à la maison, pour célébrer cette journée conviviale, et partagent ensemble un repas savoureux à base de légumes et de fruits de mer. Le Lundi Pur, on se nourrit donc de tarama, calamars, haricots blancs en sauce tomate, accompagné d’un pain traditionnel préparé spécifiquement pour l’occasion : le Lagana (voir ma recette plus bas !).
Cependant, cette journée n’est pas qu’affaire de repas spécifique. Célébré dans les premiers jours de mars, c’est aussi un jour annonciateur du retour du printemps. Il inclut donc des traditions culturelles liées au renouveau de la nature et de la vie au grand air.
De solides traditions culturelles
Le Lundi pur en Grèce (jour férié) les habitants se regroupent au sommet des plus hauts points de la ville pour y faire voler leur cerf-volant le plus haut possible, comme à Athènes, sur le mont Philoppapou. Le cerf-volant n’est pas choisi au hasard. Flottant haut dans le ciel, il est synonyme de l’élévation de l'esprit qui va à la rencontre du Christ.
Le lundi pur marque aussi la fin de la période de carnaval. C’est l’occasion de laver les maisons à grandes eaux pour les débarrasser de toute souillure. Dans les villages, les églises et les habitations sont communément repeintes à la chaux, dans le même esprit de pureté et de renouvellement qui caractérise l’ensemble de la période de Carême. .
Cette fête marque aussi la fin des célébrations du carnaval. Comme beaucoup de traditions en Grèce, le carnaval a ses racines dans l’Antiquité grecque où l’on célébrait les fêtes en l’honneur de Dionysos. Le carnaval se termine généralement le dimanche par de grandes processions très festives.
En définitive, toutes les traditions associées au Lundi Pur sont au cœur de la culture et de l’identité grecques. Ce sont de parfaites opportunités de s’échapper de la routine, se reprendre contact avec la nature et de passer fort en famille ou entre amis.
Kali Sarakosti se olous! Joyeux Carême à tous !
Ma recette
Temps de préparation : 20 min.
Temps de repos : 15 min. + 1h30 + 20 min.
Temps de cuisson : 15 min.
Ingrédients :
500 g de farine
350 ml d’eau en température ambiante
12 g de levure fraîche
10 g de sel
2 c. à soupe d’huile d’olive
Sésame, pavot
Préparation :
Préparez votre levure : diluez la levure dans de l’eau et du sucre. Laissez reposer le mélange pendant environ 10 – 15 minutes.
Ajoutez la farine, l’huile d’olive et le sel. Laissez reposer votre pâte dans une pièce chauffée pendant environ 1h30.
Coupez la pâte en deux morceaux ou plusieurs, si vous souhaitez faire de petits lagana.
Aplatissez-les légèrement à l’aide d’un rouleau. Parsemez avec du sésame et des graines de pavot. Laissez reposer pendant 15 minutes.
Faites chauffer votre four à 220°C.
Une petite technique : avant de mettre au four, pressez leur surface avec vos doigts pour lui donner l’aspect « troué ». Faites les cuire pendant environ 10 – 15 minutes.
Dégustez avec un bon tarama maison, du houmous ou du tzatziki.
Plus de photos sur notre compte instagram ou facebook @leprestigecretois
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29 fév. 2020 17:51
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En chaque premier jour du mois, les Grecs ont coutume de se souhaiter un bon mois (‘Kalo Mina’) et bien des choses positives pour les 30 jours à venir. C’est d’autant plus pertinent le 1er mars, qui n’est pas un jour comme les autres !
Ainsi, la journée du 1er mars résonne de notes festives dans toute l’Europe du Sud-Est, puisqu’on y célèbre l’arrivée imminente du printemps. Cette fête, appelée Martenitsa pour les Bulgares ; Martisor en Roumanie et Martis pour les Grecs, est une tradition très ancienne – elle remonterait à la Grèce Antique - et qui a subsisté jusqu’à nos jours.
En Grèce (comme ailleurs !), on célèbre l’occasion en tissant un bracelet de fils de coton rouge et blanc. C'est le 'martis', qui fait référence au mois de mars. Fabriqué le dernier jour de février, il semblerait que ce petit talisman nous protège des premiers rayons de soleil du début mars. On le porte traditionnellement jusqu'à la fin du mois, à moins qu'il ne se détache et tombe avant ! Selon la tradition, il ne faut l’enlever qu’au prétexte d’avoir vu une hirondelle. Dans ce cas, vous pourrez retirer votre bracelet et le déposer sur des roses, pour que l'hirondelle le récupère et s'en serve pour confectionner son nid.
Pourquoi orner son poignet de rouge et de blanc ? Il y a plusieurs manières d’interpréter ce choix de couleurs. On peut y voir un symbole de la chaleur du printemps (le rouge) par opposition au blanc de la neige d’hiver, d’amour et de pureté, de vie et de paix. Quoi qu’il en soit, cette fête de Martis est imprégnée d’une symbolique forte et inspirante que nous vous invitons à embrasser en fabriquant votre propre bracelet. Rien n’est plus simple.
Plusieurs solutions pour cela :
Au crochet….
Fils de coton rouge et blanc
Crochet de petite taille (2.5cm)
Tenir les deux fils, crocheter sur environ 40-50 centimètres, laisser les fils libres pour nouer dans les extrémités, et votre bracelet est prêt !
A la main
Nouer les deux fils à l'un des bouts. Vriller vos deux fils sans trop tirer dessus. Plier en deux et vriller une seconde fois.
Puis, un petit nœud à l'autre bout et le tour est joué !
Passez un très bon 1er mars, en attendant que le soleil vienne réchauffer notre contrée normande !
Nous vous parlerons demain du ‘Kathari Deftera’ (Lundi Pur), jour où les Grecs amorcent leur Jeune du Carême orthodoxe. Au menu : un pain spécialement fait pour ce jour (le ‘lagana’, recouvert de graines de sésame), du poisson et des fruits de mer, des légumes, mais ni viande ni produits laitiers. Au programme des célébrations également, il est courant que les petits grecs sortent avec leurs parents pour un pique-nique en famille et s’amusent à lancer des cerfs-volants dans le ciel. A noter aussi, de grands carnavals populaires organisés pendant tout le week-end précédent.
On vous l’assure : l’ambiance des jours d’avant-printemps est plus que chaleureuse en Grèce.
Alors, kalo mina se olous, nous vous souhaitons à tous un excellent mois de mars !
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10 fév. 2020 12:15
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Savez-vous l'histoire de la Saint Valentin?
Le rapprochement de la célébration de la Saint-Valentin avec la fête des amoureux a commencé en Angleterre.
Dans les années de l'Empire romain, du 13 au 15 février, les Lupercales
ont été célébrées en l'honneur du dieu Phanus (le Pan des Grecs). Une
célébration similaire a également eu lieu dans l'Athènes antique
(correspondant à la seconde moitié de janvier et au premier février), à
Theogamia, en l'honneur de Zeus et d'Héra.
Saint-Valentin n'est
mentionné nulle part dans le calendrier orthodoxe, et, bien sûr,
l'Église orthodoxe ne l'a jamais accepté. "Ce saint est inexistant pour
nous.
Cependant, lorsque le saint étranger a commencé à entrer
dans la vie des Grecs et que ce jour a également été établi dans notre
pays comme le jour de l'amour à la fin des années 1970, les
représentants de l'Église ont suggéré pour les Grecs amoureux d’honorer
et de célébrer les saints présents dans le calendrier orthodoxe.
En 1994, le porte-parole du Saint-Synode de l'époque, Yiannis
Hadjifotis, a proposé que la Saint-Jacinthe soit commémorée le 3
juillet, comme une journée d'amour.
Pour célébrer le 3 juillet comme
une journée d'amour et de poésie, lancée par le célèbre chanteur
d'Anogia, Loudovikos d'Anogia, qui, avec des gens d'esprit et de
lettres, a érigé un temple dans un bel endroit à une altitude de 1200
mètres. Psilorite. Devant cette chapelle, qui est la seule en Grèce
dédiée à la Sainte, chaque été il y a des événements sous le nom de
Yakinthia.
En 2000, l'archevêque Christodoulos, dans un effort
pour rapprocher les jeunes de l'Église, a proposé de célébrer la fête
des amoureux le 13 février, jour où l'orthodoxie commémore la mémoire
des apôtres Acquila et Priscilla.
Certaines personnes, sans
doutes autrefois disaient que le 14 février avait été choisi pour fêter
l’amour entre le bel Ulysse et sa fidèle Pénélope.
filika
L'équipe du Prestige Crétois
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1 avril 2016 15:36
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Les monastères crétois…les gardiens de l’Orthodoxie…
Dans les monastères de Crète survit une tradition monastique séculaire qui a connu son apogée durant l’ère vénitienne. C’est alors que la célèbre École crétoise de peinture connut son essor.
Sous l’occupation vénitienne, plusieurs monastères connurent un remarquable développement et, durant la renaissance crétoise, devinrent des foyers des arts et des lettres.
L’architecture, l’ornementation et la peinture d’églises et de monastères reflètent le dogme orthodoxe mais aussi les traits particuliers de chaque région et de chaque période.
Plusieurs monastères sont visitables et disposent d’importantes collections d’objets historiques et religieux.
Les plus anciens monastères préservés en Crète furent fondés lors de la deuxième ère byzantine (961 – 1204).
Selon les témoignages, lorsque les vénitiens sont arrivés en Crète pour s’y établir définitivement (1211), ils y trouvèrent plusieurs monastères en plein essor. Ce sont ces mêmes monastères qui ont soutenu l’orthodoxie et préservé la conscience nationale des Crétois lorsque les nouveaux conquérants ont décapité l’Église Crétoise et éloigné les prélats orthodoxes, afin d’établir leur occupation et d’exploiter l’île. Des membres érudits du clergé et des moines ont alors soutenu la vie monastique grâce à l’enseignement et au développement de monastères dans des régions éloignées.
Au 15e et au 16e siècle, plusieurs monastères orthodoxes fonctionnaient encore en Crète, en dépit des mesures d’interdiction mises en place par les autorités vénitiennes. Toutefois, des raisons politiques, sociales et économiques imposèrent à Venise de modifier sa politique en matière religieuse durant les 150 dernières années d’occupation de l’île. La puissance des ottomans avait dangereusement augmenté et ils menaçaient dorénavant la cohésion sociale et l’économie des vénitiens. Ainsi, ils estimèrent nécessaire d’améliorer leurs relations avec les crétois orthodoxes, afin d’en faire des alliés et de renforcer leur défense.
La liberté de religion qui prévalut alors eut pour effet une reviviscence marquée de la vie monastique en Crète ainsi que la création de plusieurs nouveaux monastères et la restauration d’autres, anciens et oubliés. Les raisons ne relevaient pas uniquement de la foi.
Les vénitiens avaient instauré des lois exemptant les moines de leurs obligations envers l’état et, notamment, du terrible service marin, c’est-à-dire, de l’obligation de servir en tant que marin, dans les galères vénitiennes.
Le 17e siècle était l’époque du grand essor des monastères de l’île. Alors, il existait plus de 1 000 monastères en Crète et le nombre de moines était supérieur à 6 000.
Les grands centres monastiques de l’île accueillirent d’éminents ministres qui ont créé une tradition monastique unique en Crète.
Certains d’entre eux devinrent prélat et patriarches, tels que Cyrille Loukaris, Patriarche œcuménique de Constantinople, et Meletios Pigas, Patriarche d’Alexandrie.
Lors de la Guerre de Crète (1645-1669), des dizaines de monastères furent détruits. Après la chute de l’île et l’établissement de l’occupation ottomane, la majorité des monastères se trouvant dans les grands centres urbains furent utilisés par les ottomans selon leurs propres besoins. En même temps, il fut interdit de fonder de nouveaux monastères. La réparation et la restauration des anciens monastères exigeaient des autorisations particulièrement coûteuses.
Ainsi, aux dures années qui suivirent, parmi les 1 000 monastères qui existaient avant 1645, survécurent uniquement ceux qui avaient la possibilité de répondre aux exigences des nouveaux occupants.
Dès la première année d’invasion de l’île (1645), pour des raisons purement politiques, les ottomans restaurent la hiérarchie orthodoxe en Crète et l’Église de l’île renoue les liens avec le Patriarcat œcuménique qui s’empressa d’offrir sa protection à plusieurs monastères crétois qui, dorénavant, relevaient directement du Patriarche.
Grâce à ce privilège, qui existait pour la plus grande partie de la première période de l’occupation ottomane (1645-1821), le développement économique des monastères crétois fut renforcé et la population monastique augmenta. Mais la majorité de ces monastères fut également détruite ou endommagée durant les révolutions crétoises (1821-1898).
Ce ne fut que lorsque la Crète se trouva sous administration égyptienne (1831-1841) que la réparation d’églises et de monastères fut librement autorisée.
Il semblerait, cependant, que lorsque la Crète se retrouva sous administration ottomane (1841) celle-ci adopta une politique plus clémente envers les monastères, jusqu’à 1851.
Cette politique fut renforcée par la Charte d’Halep (1878) et la pleine reconnaissance de la liberté de religion sur l’île.
Dès le début de l’Autonomie crétoise (1898-1913), la situation des monastères crétois semble se préciser. Dorénavant, ils sont tous régis par les lois et les règlements adoptés, au départ, par l’État crétois et, ensuite, par l’État hellénique (1913 jusqu’à nos jours), en consultation avec le Patriarcat œcuménique et l’Église Crétoise.
source: http://orthodoxcrete.com/fr/crete/#section11
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18 avril 2014 10:38
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Le Vendredi Saint est le vendredi qui précède Pâques. Ce jour est très important dans la tradition chrétienne, car il commémore la Passion, c'est-à-dire le supplice, la procession et la crucifixion du Christ. Il s'agit donc d'un jour de recueillement, et non de fête, pour les fidèles. Cet événement a toujours eu une place fondamentale dans la religion chrétienne, car il clôt l'aventure « humaine » de Jésus, avant sa résurrection. C'est donc un jour propre au christianisme et qui ne se fonde pas sur une fête issue d'une autre tradition. Le Vendredi saint, jour de deuil, les chrétiens commémorent la passion et la mort du Christ par « l’adoration de la croix ». Ce jour est celui du jeûne austère : personne ne mange de mets sucrés et le repas se compose de lentilles et de vinaigre, dont la signification respective sont les larmes du Christ et le vinaigre qui servait à humecter ses lèvres asséchées. On n’utilise ni marteau, ni clou ou aiguille, en souvenir du martyr du Christ. Après la messe de 11 heures, le Christ est descendu de la croix par le prêtre et il sera enveloppé dans un linceul. Le prêtre le portera sur son dos et pendant un rituel le tournera trois fois autour de l’autel. Les croyants grecs se prosterneront alors devant l’épitaphe et recevront la bénédiction en même temps que quelques brins de fleurs qu’ils conserveront tout au long de l’année en guise de porte-bonheur. Le vendredi soir après l’office, chaque église sort son épitaphe, précédé de la croix de laquelle on a descendu le Christ, et entame une procession accompagnée par une fanfare qui joue un chant funèbre que l’on pourrait assimiler à une sorte de reconstitution symbolique de l’enterrement du Christ, laquelle sera suivie par une multitude de fidèles dans un recueillement intense. Tout au long de la procession, les fidèles jettent des fleurs et parfument l’épitaphe, tout en tenant dans leurs mains des cierges de couleur jaune-orange et en psalmodiant pendant toute la durée de la procession.
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2 avril 2014 13:00
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Les monastères des Météores (en grec moderne : Μετέωρα Μοναστήρια, « monastères suspendus au ciel ») sont un haut lieu du monachisme orthodoxe, situé au nord de la Grèce, en bordure de la plaine de Thessalie, à proximité de la ville de Kalambaka, en Hestiotide, dans la vallée du Pénée.
Ce sont des monastères chrétiens orthodoxes perchés au sommet d'impressionnantes masses rocheuses grises, sculptées par l'érosion et appelées « Météores ».
Le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1988.
Géologie
Les rochers au sommet desquels les monastères sont construits, sont, d’après les écrits d'Anciens, des roches envoyées sur la terre par le ciel (d'où leur nom de « Météores »), pour permettre aux ascètes de se retirer et de prier.
Ces masses rocheuses sont détritiques, composées de « poudingue », conglomérat formé de galets liés par un ciment sableux. À leur place se trouvait, à l'ère tertiaire, le lit d'un grand fleuve se jetant dans la mer de Thessalie, ayant déposé petit à petit, galets et sédiments. C'est ce qui explique l'aspect stratifié des rochers, semblables au « Bec de l'Aigle » de La Ciotat, en France. Pendant le plissement qui a donné naissance à la péninsule hellénique (les « Hellénides » des géologues) ce fleuve a été déplacé ou a disparu, les alluvions ont été en partie métamorphisées sous l'effet de la pression et de la chaleur, tandis que l'ensemble était soulevé puis dégagé par l'érosion, donnant un modelé gréseux fait de blocs arrondis typiques de ce type de roche.
Histoire
Au vu des traces d'occupation remontant à l'Antiquité, le site a pu servir ponctuellement de refuge aux villageois et bergers des environs lors des invasions celtiques (IIIe siècle av. J.-C.), gothiques (IVe siècle), slaves (VIIe siècle), bulgares (IXe siècle) ou turques (XIVe siècle). Il n'y avait en revanche pas de sanctuaires antiques sur ce site, ou du moins, on n'en a pas trouvé de traces.
Le christianisme s'est implanté dans la région au Ve siècle mais les premiers moines à habiter les Météores ne sont attestés qu'au XIe siècle : comme les bergers ou les réfugiés avant eux, ils vivaient dans des grottes, en ermites.
Athanase, chassé de la République monastique du Mont Athos, fonda le Grand Météore avec plusieurs de ses fidèles, suivi par d’autres communautés (jusqu'à 24 lors de l’apogée au XVe siècle) qui occupèrent les rochers.
À partir du XVIIe siècle, de nombreux monastères furent progressivement abandonnés (surtout les dépendances appelées skites). Certains furent détruits ou abîmés au cours des guerres, notamment au début du XIXe siècle par les troupes d'Ali Pacha
Vers 1920 furent aménagés les escaliers actuels permettant un accès plus facile. Auparavant, on montait dans de grands paniers suspendus à des poulies et manœuvrés à l'aide de contrepoids.
Pendant la Seconde Guerre mondiale le site fut occupé par les troupes allemandes.
Seuls six monastères sont aujourd'hui en activité, ayant parfois été réoccupés après une période d'abandon :
Agios Nikolaos (Saint-Nicolas).
Agios Stefanos (Saint-Étienne).
Aghia Triada (Sainte-Trinité)
Grand Météore, ou monastère de la Transfiguration. Il est le premier en taille et en ancienneté. C'est aussi le seul qui n'a jamais cessé d'être occupé depuis sa création.
Roussanou
Varlaam Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Monast%C3%A8res_des_M%C3%A
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